Approche sectorielle
Le programme de plafonnement et d’échange mis en place en 2013 par le Québec a réussi à mettre un frein aux émissions du secteur de l’industrie, mais au cours de la même période, les émissions imputables aux transports ont augmenté. Ce secteur représente maintenant près de la moitié du total des émissions de la province, ce qui explique en grande partie que le Québec n’ait pas plus progressé au regard de ses objectifs pour 2030 fixés dans le cadre de l’Accord de Paris. Pour y remédier, les responsables politiques peuvent promouvoir les véhicules électriques, le développement des transports en commun ainsi que d’autres réglementations visant les émissions de ce secteur. Le Canada dans son ensemble se situe à la 75e place du classement de la Francophonie sur les transports établi par le GGEI. Ce résultat est l’un des plus bas parmi les pays francophones, des efforts ciblés pour améliorer l’efficacité énergétique des transports dans la province devraient ainsi faire progresser les résultats globaux du pays au fil du temps.
D’autres progrès doivent être réalisés pour améliorer l’efficacité énergétique du secteur du bâtiment. Dans les travaux d’établissement du GGEI, la certification LEED est utilisée comme un indicateur supplétif afin d’évaluer le degré de durabilité des constructions sur chaque marché. Les résultats du Canada dans ce domaine sont très probants, les informations sur cette certification étant très relayées et son application répandue. En raison du climat de la province, les besoins saisonniers en chauffage sont élevés ; il conviendrait donc d’adopter une approche ciblée sur ce secteur dans le cadre des efforts de réduction des émissions. Les responsables politiques du Québec devraient encourager le recours aux certifications LEED ou à des programmes similaires et organiser des campagnes d’information sur les solutions visant à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments résidentiels.
D’autres progrès doivent être réalisés pour améliorer l’efficacité énergétique du secteur du bâtiment. Dans les travaux d’établissement du GGEI, la certification LEED est utilisée comme un indicateur supplétif afin d’évaluer le degré de durabilité des constructions sur chaque marché. Les résultats du Canada dans ce domaine sont très probants, les informations sur cette certification étant très relayées et son application répandue. En raison du climat de la province, les besoins saisonniers en chauffage sont élevés ; il conviendrait donc d’adopter une approche ciblée sur ce secteur dans le cadre des efforts de réduction des émissions. Les responsables politiques du Québec devraient encourager le recours aux certifications LEED ou à des programmes similaires et organiser des campagnes d’information sur les solutions visant à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments résidentiels.