Autres dimensions du GGEI
Diverses occasions sont à saisir pour avancer dans la dimension Secteurs de l’efficacité énergétique. La part du renouvelable dans la production d’électricité est actuellement assez faible, le pays arrivant à la 49e place du classement de la Francophonie. Outre l’amélioration des résultats en matière de changement climatique, une meilleure intégration des énergies renouvelables à l’ensemble de l’économie vanuatuane permettrait de promouvoir l’indépendance énergétique ainsi qu’une résilience accrue lors des périodes de perturbations majeures dues aux catastrophes naturelles, lesquelles sont amplifiées par le changement climatique. La résilience peut également être renforcée grâce à une instauration plus efficace des pratiques écologiquement viables dans le secteur de la construction, l’établissement du GGEI n’ayant pas permis de déceler d’efforts en ce sens. S’agissant du tourisme, des efforts sont clairement engagés afin de promouvoir la durabilité de ce secteur sur les plateformes et dans les programmes gérés par les pouvoirs publics, les résultats remarquables du Vanuatu le plaçant au dixième rang de ce classement de la Francophonie. Compte tenu du manque d’informations sur les émissions imputables au secteur des transports, la collecte de données dans ce domaine devrait être une priorité. Il en va de même pour l’efficacité de l’utilisation des ressources et le recyclage des déchets. Si les autorités disposent d’une couverture élargie des données, elles seront plus à même d’évaluer les progrès en cours et de prendre des mesures ciblées dans l’avenir.
D’autres occasions se présentent pour progresser dans la dimension Marchés et investissements. D’après les travaux d’établissement du GGEI, il ne semble pas que le niveau de nouvelle puissance installée du renouvelable ait augmenté au cours de ces cinq dernières années, ce qui est surprenant compte tenu des résultats satisfaisants du Vanuatu quant aux efforts visant à promouvoir ces investissements, le pays figurant à la 15e place de la Francophonie. Comme le bâtiment et les transports, la responsabilité des entreprises à l’égard du développement durable pourrait être un facteur d’amélioration majeur. Pour le moment, le GGEI ne permet pas d’établir que les entreprises vanuatuanes cherchent à réduire les émissions imputables à leurs activités, alors qu’elles devraient y accorder une priorité accrue. Pour améliorer ses résultats dans le cadre du GGEI, le pays devrait recenser les entreprises ou secteurs qui ont la plus grande empreinte écologique et mettre en place des dispositifs qui les incitent à se fixer des objectifs en matière de réduction des émissions.
D’autres occasions se présentent pour progresser dans la dimension Marchés et investissements. D’après les travaux d’établissement du GGEI, il ne semble pas que le niveau de nouvelle puissance installée du renouvelable ait augmenté au cours de ces cinq dernières années, ce qui est surprenant compte tenu des résultats satisfaisants du Vanuatu quant aux efforts visant à promouvoir ces investissements, le pays figurant à la 15e place de la Francophonie. Comme le bâtiment et les transports, la responsabilité des entreprises à l’égard du développement durable pourrait être un facteur d’amélioration majeur. Pour le moment, le GGEI ne permet pas d’établir que les entreprises vanuatuanes cherchent à réduire les émissions imputables à leurs activités, alors qu’elles devraient y accorder une priorité accrue. Pour améliorer ses résultats dans le cadre du GGEI, le pays devrait recenser les entreprises ou secteurs qui ont la plus grande empreinte écologique et mettre en place des dispositifs qui les incitent à se fixer des objectifs en matière de réduction des émissions.