Autres dimensions du GGEI
Le Burundi a des progrès urgents à réaliser dans certains domaines relevant de la dimension Secteurs de l’efficacité énergétique. Il est positif de constater que le pays a entamé des efforts pour instaurer des pratiques écologiquement viables dans le secteur de la construction et que ses résultats qui sont près de la moyenne dans le domaine Transports le placent au 35e rang des pays de la Francophonie. Le Burundi doit surveiller ses émissions imputables au secteur des transports pour éviter qu’une augmentation de celles-ci ne provoque des effets négatifs sur ses résultats globaux en matière de changement climatique. Par ailleurs, le domaine du tourisme soulève des inquiétudes, car les efforts menés par les autorités burundaises ne semblent pas donner la priorité à la durabilité de ce secteur. Aucun élément ne permet non plus d’indiquer l’existence d’un système de recyclage des déchets.
Des progrès supplémentaires peuvent être réalisés pour avancer dans la dimension Marchés et investissements. Certains signes montrent que les autorités accordent la priorité à la dimension écologique dans leurs efforts visant à promouvoir les investissements. Cependant, ces efforts n’ont pas encore permis de créer les conditions indispensables aux investissements dans les énergies renouvelables : le Burundi occupe actuellement la 67e place du classement des pays francophones dans ce domaine. La responsabilité des entreprises à l’égard du développement durable peut également être source de progrès: pour améliorer ses résultats dans le cadre du GGEI, le Burundi devrait recenser les entreprises ou secteurs qui ont la plus grande empreinte écologique et mettre en place des dispositifs qui les incitent à se fixer des objectifs en matière de réduction des émissions.
Des progrès supplémentaires peuvent être réalisés pour avancer dans la dimension Marchés et investissements. Certains signes montrent que les autorités accordent la priorité à la dimension écologique dans leurs efforts visant à promouvoir les investissements. Cependant, ces efforts n’ont pas encore permis de créer les conditions indispensables aux investissements dans les énergies renouvelables : le Burundi occupe actuellement la 67e place du classement des pays francophones dans ce domaine. La responsabilité des entreprises à l’égard du développement durable peut également être source de progrès: pour améliorer ses résultats dans le cadre du GGEI, le Burundi devrait recenser les entreprises ou secteurs qui ont la plus grande empreinte écologique et mettre en place des dispositifs qui les incitent à se fixer des objectifs en matière de réduction des émissions.