Autres dimensions du GGEI
Des progrès urgents sont à réaliser dans certains domaines relevant de la dimension Secteurs de l’efficacité énergétique. L’établissement du GGEI n’a pas permis de montrer que le Congo aurait entrepris d’instaurer des pratiques de construction durable dans le secteur du bâtiment. Occupant la 68e place, le Congo est l’un des pays les moins bien classés dans le secteur des transports, lequel est aussi largement responsable des émissions. Si le Congo ne parvient pas à améliorer ces résultats ni à réduire l’empreinte écologique globale de ces deux secteurs, son classement dans le domaine du changement climatique pourrait se dégrader. Par ailleurs, les efforts menés par les autorités congolaises dans le domaine du tourisme ne semblent pas donner la priorité à la dimension durable. Aucune donnée n’a pu être collectée sur le recyclage des déchets au Congo, ce qui donne à penser que le domaine de l’efficacité de l’utilisation des ressources y est peu couvert. Le recensement de données concernant ces domaines est essentiel au suivi et à l’amélioration des résultats au fil du temps.
Des progrès peuvent être réalisés pour avancer dans la dimension Marchés et investissements. Actuellement, les efforts des autorités visant à promouvoir les investissements ne semblent pas donner la priorité à l’aspect écologique. En mettant davantage l’accent sur les possibilités d’investissement auprès des donateurs et des investisseurs étrangers, les dirigeants congolais pourraient commencer à observer une plus grande participation de ceux-ci. Les conditions ne sont pas très favorables aux investissements dans les énergies renouvelables, comme en témoigne le classement médiocre du Congo, qui arrive à la 48e place parmi les pays de la Francophonie. La responsabilité des entreprises à l’égard du développement durable peut également être source de progrès: pour améliorer ses résultats dans le cadre du GGEI, le pays devrait recenser les entreprises ou secteurs qui ont la plus grande empreinte écologique et mettre en place des dispositifs qui les incitent à se fixer des objectifs en matière de réduction des émissions.
Des progrès peuvent être réalisés pour avancer dans la dimension Marchés et investissements. Actuellement, les efforts des autorités visant à promouvoir les investissements ne semblent pas donner la priorité à l’aspect écologique. En mettant davantage l’accent sur les possibilités d’investissement auprès des donateurs et des investisseurs étrangers, les dirigeants congolais pourraient commencer à observer une plus grande participation de ceux-ci. Les conditions ne sont pas très favorables aux investissements dans les énergies renouvelables, comme en témoigne le classement médiocre du Congo, qui arrive à la 48e place parmi les pays de la Francophonie. La responsabilité des entreprises à l’égard du développement durable peut également être source de progrès: pour améliorer ses résultats dans le cadre du GGEI, le pays devrait recenser les entreprises ou secteurs qui ont la plus grande empreinte écologique et mettre en place des dispositifs qui les incitent à se fixer des objectifs en matière de réduction des émissions.