Autres dimensions du GGEI
La Côte d’Ivoire affiche également des résultats positifs dans d’autres dimensions du GGEI. S’agissant des Secteurs de l’efficacité énergétique, l’établissement du GGEI a permis de montrer que des efforts étaient réalisés dans la promotion du tourisme durable. Les structures touristiques gérées par l’administration publique devraient intensifier leurs efforts dans ce domaine en renseignant clairement les visiteurs sur les pratiques durables à adopter dans leur découverte de la beauté naturelle du pays. Dans le secteur des transports, la Côte d’Ivoire enregistre l’un des meilleurs résultats des pays de la Francophonie en occupant la sixième place du classement. Le maintien de ces résultats probants est important, en particulier dans un contexte de croissance. Par ailleurs, la Côte d’Ivoire pourrait améliorer ses prochains résultats du GGEI dans certains domaines: en ce qui concerne le bâtiment, des programmes visant à établir de meilleures pratiques en matière de construction durable devraient être mis en œuvre (l’indicateur GGEI est fondé sur la certification LEED, mais il existe des programmes mondiaux similaires, dont certains peuvent être mieux adaptés à l’économie ivoirienne). Le recyclage des déchets et le recensement de données y afférentes pourraient également se révéler utiles.
Des progrès supplémentaires peuvent être réalisés dans la dimension Marchés et investissements. Au cours des cinq dernières années, la Côte d’Ivoire a enregistré l’une des meilleures progressions du taux de puissance installée du renouvelable pondéré par le PIB en Afrique. Les projets dans ce domaine semblent ainsi bénéficier de conditions de plus en plus favorables aux investissements, et les efforts visant à promouvoir ceux-ci devraient cibler plus précisément la dimension écologique. La responsabilité des entreprises à l’égard du développement durable pourrait constituer un autre facteur d’amélioration majeur dans le cadre du GGEI. Pour le moment, le GGEI ne permet pas d’établir que les entreprises du pays cherchent à réduire les émissions imputables à leurs activités, alors qu’elles devraient y accorder une priorité accrue. Pour améliorer ses résultats, la Côte d’Ivoire devrait recenser les entreprises ou secteurs qui ont la plus grande empreinte écologique et mettre en place des dispositifs qui les incitent à se fixer des objectifs en matière de réduction des émissions.
Des progrès supplémentaires peuvent être réalisés dans la dimension Marchés et investissements. Au cours des cinq dernières années, la Côte d’Ivoire a enregistré l’une des meilleures progressions du taux de puissance installée du renouvelable pondéré par le PIB en Afrique. Les projets dans ce domaine semblent ainsi bénéficier de conditions de plus en plus favorables aux investissements, et les efforts visant à promouvoir ceux-ci devraient cibler plus précisément la dimension écologique. La responsabilité des entreprises à l’égard du développement durable pourrait constituer un autre facteur d’amélioration majeur dans le cadre du GGEI. Pour le moment, le GGEI ne permet pas d’établir que les entreprises du pays cherchent à réduire les émissions imputables à leurs activités, alors qu’elles devraient y accorder une priorité accrue. Pour améliorer ses résultats, la Côte d’Ivoire devrait recenser les entreprises ou secteurs qui ont la plus grande empreinte écologique et mettre en place des dispositifs qui les incitent à se fixer des objectifs en matière de réduction des émissions.