Autres dimensions du GGEI
Des progrès urgents sont à réaliser dans certains domaines relevant de la dimension Secteurs de l’efficacité énergétique. Il est positif de constater que des efforts commencent à être engagés afin d’instaurer des pratiques écologiquement viables dans le secteur du bâtiment. Les nouvelles constructions devraient s’inscrire dans le cadre de programmes de certification verte mondialement reconnus afin de réduire l’empreinte carbone de ce secteur. Parmi les points plus préoccupants figurent les résultats du pays dans le domaine des transports, Haïti occupant la 70e place de ce classement de la Francophonie. Le pays doit surveiller ses émissions imputables au secteur des transports pour éviter qu’une augmentation de celles-ci ne provoque des effets négatifs sur ses résultats globaux en matière de changement climatique. En outre, les efforts menés par les autorités haïtiennes dans le domaine du tourisme ne semblent pas donner la priorité à la dimension durable de ce secteur, et l’établissement du GGEI n’a pas permis d’établir qu’un système de recyclage des déchets avait été mis en place.
D’autres occasions peuvent être saisies pour avancer dans la dimension Marchés et investissements. Certains signes montrent que les autorités accordent la priorité à la dimension écologique dans leurs efforts visant à promouvoir les investissements. Toutefois, ces efforts n’ont pas encore donné lieu à de réels investissements dans le secteur des énergies renouvelables : Haïti figure actuellement au bas du classement de la Francophonie dans ce domaine. La responsabilité des entreprises à l’égard du développement durable peut également être source de progrès: pour améliorer ses résultats, le pays devrait recenser les entreprises ou secteurs qui ont la plus grande empreinte écologique et mettre en place des dispositifs qui les incitent à se fixer des objectifs en matière de réduction des émissions.
D’autres occasions peuvent être saisies pour avancer dans la dimension Marchés et investissements. Certains signes montrent que les autorités accordent la priorité à la dimension écologique dans leurs efforts visant à promouvoir les investissements. Toutefois, ces efforts n’ont pas encore donné lieu à de réels investissements dans le secteur des énergies renouvelables : Haïti figure actuellement au bas du classement de la Francophonie dans ce domaine. La responsabilité des entreprises à l’égard du développement durable peut également être source de progrès: pour améliorer ses résultats, le pays devrait recenser les entreprises ou secteurs qui ont la plus grande empreinte écologique et mettre en place des dispositifs qui les incitent à se fixer des objectifs en matière de réduction des émissions.