Autres dimensions du GGEI
Les résultats de la dimension Secteurs de l’efficacité énergétique sont mitigés. Il est positif de constater que la Serbie affiche des efforts soutenus visant à instaurer des pratiques écologiquement viables dans son secteur du bâtiment, atteignant ainsi la 11e place des pays de la Francophonie dans ce domaine. Sa performance dans le domaine Transports est plus élevée que celle d’un grand nombre de ses pays voisins, le pays se classant au 28e rang de la Francophonie. La part du renouvelable dans la production d’électricité est modérée. La croissance et l’amélioration continues dans ces trois domaines devraient avoir des répercussions positives sur la performance du pays en matière de changement climatique. S’agissant des points préoccupants, les efforts menés par les autorités serbes dans le domaine du tourisme semblent donner une priorité limitée à la durabilité de ce secteur, et l’établissement du GGEI n’a pas permis d’établir qu’un système de recyclage des déchets a été mis en place.
D’autres occasions peuvent être saisies pour avancer dans la dimension Marchés et investissements. Les autorités ne semblent pas encore accorder la priorité à la dimension écologique dans leurs efforts visant à promouvoir les investissements. Ce manque d’intérêt pour le développement durable peut nuire à la perception des possibilités d’investissement dans les énergies renouvelables, la Serbie se classant au 36e rang dans ce domaine. Les marchés mondiaux et les investisseurs ont besoin d’informations, de données et d’autres formes de soutien pour évaluer ces possibilités. La responsabilité des entreprises à l’égard du développement durable peut également être source de progrès : pour améliorer ses résultats, le pays devrait recenser les entreprises ou secteurs qui ont la plus grande empreinte écologique et mettre en place des dispositifs qui les incitent à se fixer des objectifs en matière de réduction des émissions.