Leadership et changement climatique
L’économie marocaine se caractérise par une intensité carbone de l’économie modérée et une faible part du renouvelable dans la production d’électricité. Les responsables politiques ont, tant à l’échelon national que lors de réunions d’instances internationales, pris des engagements parmi les plus forts au monde en faveur de la réduction des émissions du pays, dans l’objectif de respecter la limite de 1,5 °C de réchauffement. L’enquête du GGEI sur la perception des experts confirme clairement ces efforts. Il convient toutefois de commencer à transformer ces engagements (illustrés récemment par l’exhaustivité des contributions prévues déterminées au niveau national [CPDN] définies par le Maroc à l’occasion de la Conférence de Paris sur les changements climatiques) en une amélioration concrète des résultats. Le Maroc occupe actuellement la 54e place dans le classement de la Francophonie sur le changement climatique. Depuis le premier suivi du pays par le GGEI, le niveau des émissions par habitant s’est légèrement dégradé, tandis que celui des émissions par unité de PIB s’est quelque peu amélioré. Pour tenir ses ambitieux engagements internationaux, le Maroc devra se pencher sur ces deux indicateurs essentiels en matière de changement climatique.